Rapport des formations sur les Changements Climatiques : Thème : Social and Business Entrepreneurs
Dans
notre vision de participer efficacement à l’adaptation et à l’atténuation des
effets néfastes des changements climatiques, et avec la participation du :
-
Réseau YALI,
-
Youth Service America (YSA),
-
Global Youth Service Day (GYSD),
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The Hunger Project-Bénin (THP),
-
la Plateforme Thématiques de The Hunger
Project-Bénin des Organisations de jeunes,
-
la Coalition COP in My City,
-
JCI abomey-Calavi Pioneer,
-
YAD Africa,
-
YAKS,
-
Youth Coopération Africa (YCA),
-
ODDB ONG,
-
OAJ/EUA,
-
La Communauté Centrafricaine du Bénin
(CCA)
Nous
avons démarré depuis le mois de Février des séries de formation sur la
thématique :
Changements
climatiques : Social and Business Entrepreneurs
08 au 09 Février
2017
YOUTH
SERVICE AFRICA en partenariat avec YAD Africa organise la première série de
formation avec la participation des jeunes élèves et étudiants de la commune
d’Abomey-Calavi à OBAMA CENTER au Campus d’Abomey-Calavi zone master.
A
la fin des deux (02) jours de formation, les impressions recueillir expriment
le besoin d’un suivi régulier.
13 au 14 Avril
2017
YOUTH
SERVICE AFRICA en partenariat avec la Communauté Centrafricaine du Bénin (CCA)
organise la deuxième série de formation avec la participation de 20 jeunes
étudiants centrafricains résidants au Bénin dans la commune d’Abomey-Calavi à OBAMA CENTER au
Campus d’Abomey-Calavi zone master.

A
la fin des deux (02) jours de formation, les impressions recueillir expriment
le besoin d’une répétition de ces genres de formation et d’un suivi régulier.
Vendredi 28
Avril 2017 à Fidjrossè,
En
rapport général, La formation en Changement Climatique portant sur le
thème : Social and Business Entrepreneurs, initiée par Young African
Leaders Initiative (Yali), organisée par Youth Service Africa (YSA) en
collaboration avec THE HUNGER PROJECT-Bénin, fut une opportunité offerte aux
divers participants de découvrir pour certains et de mieux connaître pour d’autres
THE HUNGER PROJECT-Bénin et Youth Service Africa, et leurs diverses actions
pour l’amélioration de la qualité de vie des populations. Cette formation s’est
déroulée dans l’enceinte du THE HUNGER PROJECT-Bénin, sis à Fidjrossè. La
rencontre a débuté à 10h par l’allocution de Mr Ruth Leslie GBEDJI, Chef du
département Partenariats et mobilisation des ressources à THE HUNGER PROJECT, représentant
de Mr Pascal DJOHOSSOU, Directeur National de THE HUNGER PROJECT-Bénin, qui,
lui, était assez pris par des occupations plus urgentes. A la suite de son
allocution, les participants ont eu, chacun, le privilège de se présenter, en
précisant spécialement leurs noms, leurs structures de provenance, et les
relations qu’ils auraient pu avoir dans le passé avec les structures hôte ;
et le plaisir nous a été accordé de connaître notre formateur qui répond au nom
de Mr Béranger TOSSOU, Président de Youth Service Africa.
Le
thème de la formation fut : Social and Business Entrepreneurs. Une
première partie des échanges a donc porté sur le Social Entrepreneur. Il s’est
agi à ce niveau de faire le point des activités menées ou à mener par les
diverses organisations ou institutions conscientes des effets néfastes des
changements climatiques sur le bien-être des populations, et désireuses
d’apporter leur part d’idées à l’amélioration de ces différents problèmes.
L’une des principales activités étant la Rédaction
de projets poignants, l’attention s’est essentiellement portée sur cet
aspect du Social Entrepreneurs. Le formateur a débuté en recueillant les avis
des participants quant aux différents objectifs de projet, ou éléments sur
lesquels chacun voudrait s’accentuer si, les chances lui étaient données de conduire un projet de développement
durable et à conséquence de réduire les effets des Changements Climatiques.
Plusieurs objectifs très intéressants ont été énumérés et on peut retenir entre
autres :
ü Réduction
de consommation de bois-énergie et de charbon par la vulgarisation des foyers
améliorés ;
ü Reboisement
ayant pour principale vision la réduction du taux de gaz à effet de serre dans
l’atmosphère tels que le dioxyde de carbone CO2, le protoxyde
d’azote N2O, le méthane CH4, et les gaz fluorés ;
notons que ce reboisement devrait mettre l’accent sur les espèces forestières à
grande capacité de séquestration de carbone, telles que Milicia excelsa, Vitex
doniana, et quelques espèces de palétuviers qui elles, ne pourraient être
installées que dans les zones humides ;
ü Production
du biogaz à travers la valorisation des gaz contenus dans les latrines ou
toilettes ;
ü Promotion
et valorisation de l’agriculture biologique à travers la réduction progressive
ou suppression définitive de l’utilisation des engrais chimiques ;
ü Mise
en place d’espaces verts ayant pour objectif principal la réduction du taux des
gaz à effet de serre, émis en majorité par les actions humaines dans son propre
environnement ;
ü Promotion
des transports en commun pour la réduction de la quantité de monoxyde de
carbone CO émis ;
ü Réduction
de l’utilisation des sachets plastiques qui passera essentiellement par la
sensibilisation des populations sur les effets assez néfastes de ces sachets
plastiques, et une prise de dispositions pratiques de la part des autorités
gouvernementales pour limiter au mieux l’entrée des sachets plastiques dans
notre pays, et si possible, revoir la valeur du SMIG béninois, car le pouvoir
d’achat des populations influe assez sur la qualité des pratiques qu’elles ont
quant à l’utilisation de ces sachets plastiques.
A
la suite des objectifs de projet longuement discutés et appréhendés selon leurs
qualités respectives, l’accent a été mis sur la nécessité de cadrer les
objectifs de projets avec les réels besoins et/ou demandes des populations. Par
exemple, un reboisement dans un milieu peut entraîner la restauration des
habitats des animaux de l’environnement, la création de plus-value dans ledit
milieu durant toute la période de reboisement, ainsi que celle d’entretien des
plants mis en terre, et enfin une augmentation certaine du taux d’absorption ou
de séquestration de carbone par ces plantes.
En
dernier lieu de cette première partie de la thématique de formation, les
discussions se sont plus orientées vers les partenaires de travail dans le
cadre des changements climatiques. Plusieurs actions sont en effet à mener pour
une réussite de relations entre partenaires, et une atteinte efficiente des
objectifs qu’on s’est fixé. Il s’agit de :
ü Prendre
connaissance avec les organisations ou structures déjà impliquées dans le
domaine qu’on veut explorer pour un résultat efficient, et éviter de ce fait de
répéter un travail déjà effectué, et ce dans la même région ;
ü Connaître
la vision principale de l’organisation avec laquelle on s’associe :
sociale ou non sociale, car cela orientera les interventions de chaque partie
prenante ;
ü Procéder
à un suivi rigoureux, surtout des organisations à caractère social, pour éviter
les effets néfastes des actions de ces entreprises sur l’environnement ;
ü Veiller
à la mise en pratique des textes et lois déjà élaborés, en dénonçant, si
nécessaire, ceux qui ne respectent pas ces textes ;
ü Prendre
contact avec les personnes directement et indirectement impliqués dans le
problème que l’on veut résoudre (par exemple les autorités d’une localité, les
Chasseurs, les restauratrices, les enfants des localités, etc. pour la
résolution d’un problème de braconnage par exemple) ;
ü Corriger
progressivement les mentalités des populations, et cultiver en elles le goût de
la conservation à long terme et pour les générations à venir.
Au
cours de cet échange nourrissant, les participants et formateur ont été rejoint
par le Directeur National du THE HUNGER PROJECT-Bénin, qui a souhaité placé un
mot et encourager le travail en cours d’exécution par toute l’équipe. Mr Pascal
DJOHOSSOU se présenta alors et fit très rapidement un résumé des six points
d’intervention du THE HUNGER PROJECT-Bénin. On retient :
Ø Education ;
Ø Micro
finance ;
Ø Sécurité
alimentaire et environnement ;
Ø Promotion
du genre ;
Ø Santé
et Nutrition ; et
Ø Mobilisation
des ressources et Partenariats thématiques.
Une
pause d’une vingtaine de minutes environ fut donc effectuée vers 12h 30
minutes, ce qui a permis à tous les participants et formateur de se retirer
pour faire un bref bilan de tout ce qui a été discuté sur la première partie du
thème de la formation et pour reprendre de l’énergie, grâce aux soins
particuliers des agents du THE HUNGER PROJECT-Bénin.
Du
retour de cette pause, la seconde partie du thème de formation concernant
essentiellement le Business Entrepreneur fut discutée et appréhendée dans toute
la mesure du possible. Cette partie se veut aborder entre autre les
partenariats entre les Institutions de financement et les Organisations de
Jeunes pour un Développement Durable, et les principales difficultés rencontrées
par les Organisations de Jeunes dans l’Obtention d’un financement, qui à la base,
leur est alloué ou accordé pour la réalisation de leurs différentes activités.
A cet effet, chaque représentant des institutions ou structures présentes à
cette formation a essayé de faire le point des difficultés fréquemment
rencontrées sur le terrain dans la réalisation des activités. Il s’est agi
de :
ü La
difficile mobilisation des fonds pour l’exécution et/ou l’accomplissement des
idées ou projets de travail conçus ;
ü Les
faiblesses de l’Organe Consultatif de la Jeunesse (OCJ) ;
ü Le
manque d’engagement des femmes dans les actions de développement.
Ces
discussions nous conduisirent par suite aux différentes conclusions et
suggestions de chaque participant par rapport à la qualité de la formation, et
les actions à continuer à mener pour réduire les conséquences néfastes des
effets des changements climatiques dans notre pays. On retient essentiellement
l’appréciation de la qualité des débats et discussions par les participants, quoiqu’il
faille notifier que par moment, les débats s’éloignaient un tant soit peu de la
thématique principale qu’est « les Changements climatiques ».
Quelques propositions assez intéressantes ont également été faites à l’endroit
du formateur et de la structure hôte. On retient :
ü La
proposition d’invitation de plus de femmes pour des formations à venir, dans le
souci du respect de l’approche genre ;
ü L’invitation
de divers acteurs de développement pour de futurs échanges d’idées ;
ü La
rencontre sur des thématiques encore plus enrichissantes, et utiles pour le
développement de notre chère patrie.

Formation à
venir :
-
Mai à Porto-Novo en partenariat avec
l’ONG YAKS
-
Et toujours dans le mois de mai, sous
réserve de modification de calendrier, la même formation se tiendra à Lomé en
partenariat avec 03 organisations
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